Qu’est-ce que la blockchain ? 

Selon Blockchain France, «la blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle». Pour l’imager, on la compare souvent à une grande base de données distribuée, sécurisée, et inaltérable, où y sont inscrits l’ensemble des échanges effectués entre utilisateurs d’une même blockchain. Le mathématicien Jean-Paul Delahaye fait le parallèle avec «un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible». Ajoutons que ces bases de données peuvent être publiques (et donc accessibles à tous) ou privées (restreintes à  quelques membres).

S’il est si sécurisé, c’est parce que ce grand cahier n’est pas stocké à un emplacement unique. Il est partagé à l’ensemble des utilisateurs et donc distribué sur des milliers d’ordinateurs (= des nœuds) et continuellement mis à jour. Cela rend ainsi les données hébergées facilement vérifiables, infalsifiables et ineffaçables. Imaginez quelqu’un souhaitant modifier une donnée ou pirater la blockchain. Vu qu’il n’existe pas de version centralisée de ces données et qu’elles sont hébergées sur des millions d’ordinateurs, une donnée falsifiée ne trouverait alors pas de résonance avec les milliers d’autres registres.

En pratique, la blockchain fonctionne de manière assez simple.
Toutes les transactions qui ont lieu entre les utilisateurs d’une même blockchain sont regroupées par ‘blocs’, sécurisés via la cryptographie. Pour qu’un bloc soit certifié, celui-ci doit être validé par les nœuds du réseau (ordinateur relié au réseau) à l’aide d’algorithmes. Il est ensuite ajouté à la chaîne de blocs et est visible de tous les utilisateurs. Dans le cadre d’une blockchain privée, il faudra alors une clé de désencodage pour accéder à l’information.